Yogi Daïdaï

Portrait de Yogi Daïdaï.
© 2025 William Beaucardet

Seoul - Hanoi - Paris

Yogi Daïdaï c’est

la puissance envoûtante des percussions coréennes,
le tranchant et la délicatesse du đàn nguyệt vietnamien.

Chants de transe – parfois rêveurs, souvent dansants.

Intemporels et ancrés dans le présent.

yeogi / ko : ici
đây / vn : ici
đấy / vn : là

Teaser – Live chez Soul Ableta

Un aperçu de comment Yogi Daïdaï sonne dans l'intimité de la release party chez le disquaire Soul Ableta.

Yogi Daïdaï a sorti son premier EP

Telluriques Affects

Trois grandes chansons terriennes.
Enregistré et produit par Théo Laurent en 2024 au studio La Petite Ource.

Couverture de l'EP Telluriques Affects de Yogi Daïdaï

Prochains concerts

Jul
25
2025

La Belle Barbue

Sainte-Barbe (Moselle), FR
Jul
26
2025

Château de Lunéville

Lunéville, FR
Portrait de Yogi Daïdaï.
© 2025 William Beaucardet

Qui est Yogi ? Qui est Daïdaï ?

Yogi Daïdaï est un duo de chansons mêlant des créations et des textes ancestraux appartenant aux pays d’origine de leurs instruments, le Vietnam et la Corée.

Yogi Daïdaï chante en français, en coréen, en vietnamien, en japonais ou en grec.
Parlant d’amour, de rêveries bucoliques, de spirales urbaines ou de rébellions minérales, Yogi Daïdaï est intemporel, universel, organique et ancré dans le présent.

Les voix graves ou légères, charmeuses ou incantatoires, associées au tranchant délicat du đàn nguyệt sont portées par la puissance envoûtante des percussions – janggu, buk et kwaenggari.

Blues psychédélique, mélopées transcendentales chargées de grooves aux influences orientales, afro-latines, rock, électroniques…

Fait d’essences de bois, des peaux des tambours, du nylon des cordes, du métal des gongs, et de voix, voilà Yogi Daïdaï.

Portrait of Matthieu Rauchvarger
© 2025 William Beaucardet

Matthieu Rauchvarger

Voix, Janggu, Puk, Kkwaneggwari

Matthieu Rauchvarger est comédien, musicien, metteur en scène, un saltimbanque.

En 1990, il part à Bali s’initier aux masques topeng et en 1991 on le retrouve une année au Mexique dans un projet théâtral anthropologique sur les mythes pré-hispaniques.

En 1997, il rejoint le Théâtre du Soleil où il restera 10 années. C’est là que commence son apprentissage des percussions coréennes, à l’occasion des premières répétitions du spectacle « Tambours sur la digue ».
En 2000, il est invité en Corée par le maître Kim Duk-soo à participer à un concours international de Samulnori. Un premier voyage qui en amènera de nombreux autres durant lesquels il s’initiera à différents arts traditionnels coréens : le chant Mynio, le Pansori, la danse Talchun…

En 2008 il quitte le Théâtre du Soleil. Il est alors chargé par le Centre Culturel Coréen de Paris de la création d’un spectacle tous publics présentant la Corée et le Samulnori. En 2014, il part à Jeong-Ju (Corée) pour représenter des extraits de Pansori au Pansori Art Center. L’année suivante, il se produit en concerts pour les ambassades de Corée du Sud en Algérie, Pologne et Sénégal.
En 2020, il est invité par les membres du groupe Akalé Wubé comme chanteur pour un projet revisitant les répertoires des jazzmen sud-africains du temps de l’apartheid. En 2021, il est le musicien et le danseur du spectacle « Sleeping » de Serge Nicolaï avec Yoshi Oida.

Il travaille actuellement avec diverses compagnies de théâtre , met en scène, et continue de transmettre à travers ses spectacles et interventions les richesses rythmiques et scéniques du pays du matin calme.

Portrait of Sylvain Streiff
© 2025 William Beaucardet

Sylvain Streiff

Voix, Đàn Nguyệt

Polytechnicien, passé par le Berklee College of Music, guitariste de jazz, multi-instrumentiste, Sylvain Streiff aime mélanger les genres.

Après des débuts oscillant entre jazz moderne et musique expérimentale à Paris et à Istanbul, il part deux ans à Hanoï, où il apprend à jouer du đàn bầu, le monocorde emblématique du Vietnam. Il y rencontre aussi NSƯT Phạm Văn Tỵ auprès de qui il apprend le đàn nguyệt (luth à deux cordes) et le chant chầu văn, en se produisant à ses côtés à Hanoï et dans la région de Nam Định.

Il compose alors pour l’Institut Français de Hanoï un trio pour piano préparé, đàn tranh et đàn bầu, sáo trúc (flûte en bambou), guitare ainsi que divers instruments traditionnels ou inventés.
De retour à Paris et après une parenthèse dans l’entrepreneuriat, fasciné depuis longtemps par la musique japonaise, il se consacre au shakuhachi auprès de Sôzan Chiaki Kariya.

À la guitare, il a joué du jazz en duo avec le clarinettiste basse Stéphane Le Dro, en quartette avec Katadjak (trompette, percussions, clarinette, voix), de la musique expérimentale et du noise rock avec les collectifs Art Is Dead et Percussive! à Istanbul, du hip-hop expérimental avec Elusor Macrurus.
Au đàn bầu il a interprété des chansons classiques avec le pianiste Phan Huy Phúc, du jazz fusion avec le guitariste Alex Formosa, du rock progressif avec les nectarines de Théo Cancelli, du noise expérimental avec Multiversal.

Avec Yogi Daïdaï, c’est au tour du đàn nguyệt et du chầu văn d’être mélangés à toutes ces influences